Et si le monde entier devenait végétarien...
Parfois, on pense à des scénarios catastrophes, surtout quand on entend parler d'épidémie chez les volatiles, de maladies dans les troupeaux, d'incendies qui ravagent les terres agricoles, de sécheresses intempestives, d'inondations récurrentes. Et là on se met parfois à imaginer un autre mode de fonctionnement.
Et puis, quelques temps plus tard, quand tout semble reprendre le cours de la vie, on retrouve nos habitudes quotidiennes, nos croyances limitantes, nos conditionnements et notre héritage familial.
Et pourtant, quand on décide de partir à la conquête de certains autres modes de vie, on se rend compte que dans beaucoup de pays , la viande se fait rare et le poisson aussi.
Et puis, dans nos propres histoires, les périodes de guerre et de disette, ne donnaient pas lieu à une consommation de protéine animale débordante, les animaux aidaient aux tâches, il ne valait mieux pas les mettre dans nos assiettes.
Pourtant, pour certains, les produits carnés restent un grand signe de richesse et de grande prospérité. Alors que pour d'autres cultures, c'est plutôt aller à l'encontre de dame nature et des lois de l'Univers.
Pour ma part, je ne crains pas que demain devienne un monde sans protéine animale car je sais aujourd'hui que l'on peut s'en passer sans avoir de carence, qu'il y a bien d'autres alternatives pour se sentir bien et qu'au contraire je ne m'en porte que mieux.
Si le monde entier se met à changer vibratoirement, il sera plus enclin à alléger aussi ce qu'il absorbe et désirera tout comme je le fais privilégier les céréales, les fruits et les légumes frais.
Et si on commençait plutôt dans ce sens : changer notre alimentation, n'y aurait-il pas plus rapidement un changement au niveau des mentalités?
On peut se poser beaucoup de questions mais on a surtout le droit de faire comme on le veut. Il faut juste être ouvert au changement car il a de grandes chances un jour de se présenter ou de s'imposer à nous - tout dépend de notre philosophie de vie - et ne pas penser que sans viande, on serait bien malheureux.
Il n'y a que ceux qui n'essayent pas qui sont persuadés d'avoir toujours raison. Il faut parfois s'offrir ce "luxe" d'un jeûne ou d'une mono-diète thérapeutique (alors que cela devrait être fait naturellement de temps à autres) pour se rendre compte à quel point la vie semble plus simple quand on allège la durée de notre digestion et la composition de notre bol alimentaire.
- On se remettrait à marcher plus régulièrement pour muscler notre corps par tous les temps.
- On économiserait beaucoup d'eau en cultivant ce qui est juste pour notre alimentation personnelle.
- On égayerait nos assiettes avec de nouvelles saveurs, de nombreuses couleurs et plein de vitamines et de fibres.
- On accroîtrait notre pouvoir énergétique car manger de la nourriture non vivante, c'est comme se nourrir avec du plastique.
En fait, on pourrait vivre mieux et certainement bien plus longtemps si on cessait de boucher nos artères, et d'accumuler du gras au niveau de notre ventre.
Alors si on essayait tout simplement de nous projeter dans un monde rempli de végétaux et de céréales différentes en laissant aux animaux le droit de vivre comme bon leur semble, car n'est-ce pas ce que chacun de nous recherche en vérité : la liberté d'être qui on est?
Paris ne s'est pas fait en un jour, j'en suis consciente. Mais qui sait, on est parfois subjugué et conquis par ce qu'on croyait être totalement aux antipodes de notre entendement premier.
Belles fêtes de fin d'année à tous.
