La vie balaye parfois un rêve qui ne pouvait pas devenir réalité...
Et pourquoi ne désirait-elle pas notre bonheur? Pourquoi a-t-elle pensé que notre destin ne devait finalement pas passer par cette case qui pourtant nous attendait?
Parfois, on avance si vite et si bien qu'on se dit que ça y est, c'est certain qu'on a mis tout ce qu'il faut pour parvenir au point B, celui de notre objectif, celui qu'on s'était fixé un peu plus tôt.
Mais est-ce ainsi que cela se passe dans un monde où tout est impermanent? Où tout ce qu'on se dit la veille, finit en fait par ne devenir que du vent...
Vous pensez, vous, qu'à chaque fois que l'on vous fait une promesse, l'autre doit pour autant vous donner l'assurance de tenir son engagement jusqu'au bout de sa destinée?
Non parfois il est de meilleur ton de savoir changer son fusil d'épaule et surtout d'apprendre à se désengager. Et pourquoi faudrait-il finalement renoncer à un bonheur qui ne demandait qu'à s'exécuter? Parce que tout simplement, des étapes ont été brûlées et que si on ne respecte pas son protocole intérieur, celui qui nous a toujours permis de mettre un pied devant l'autre, on se retrouve la tête à l'envers et surtout le coeur tout chaviré.
On aimerait bien conjuguer au présent et surtout au futur, toutes les promesses qu'on se fait et surtout tout ce que nous aussi, on aimerait voir apparaître chez l'autre. Mais, en fait, ce n'est pas vraiment ainsi que cela se passe car quand on désire quelque chose ardemment, on y met toute l'énergie positive pour que cela se concrétise au mieux.Or, dès lors où les peurs font leur apparition, il ne peut plus y avoir aucun terrain d'entente. On dirait même que tout est en train de prendre l'eau de la rivière.
On se comprend dans le mauvais sens et surtout on ne cherche plus à distinguer le vrai du mieux ..On mélange, on interfère et surtout on discrédite l'autre de tout ce qu'on pensait pouvoir finalement lui attribuer.
On devient égoïste et surtout on reprend tous ses pions. On ne souhaite plus avancer sur le grand jeu de la vie et on ne se donne plus du tout l'occasion de vouloir lancer à nouveau le dé. On reste soit dans la case "prison", celle de nos peurs et surtout celle de ne pas faire les bons choix ou alors on tombe dans "le puits" de l'enfer, celui qui nous fait croire en permanence que l'on ne fait que des mauvais choix.
Alors ne croyez plus que la vie voudrait finalement vous reprendre à l'ordre en permanence ou alors qu'elle a décidé de vous donner une énième leçon... Non, elle est juste venue vous rappeler que pour avancer dans la même direction, il faut surtout être deux et que lorsque l'un est plus épris de ses peurs que de son propre amour de lui-même, il ne peut plus rien faire que d'en rester là avec une envie de tout abandonner.
On ne peut pas se donner le meilleur, tout le temps qu'on n'a pas appris à identifier les craintes qu'on nourrit inutilement. Il faut d'abord voir ce qui ne va pas en nous et ainsi, on peut commencer à aller nourrir l'autre de ce que l'on pourrait finalement lui permettre à lui aussi de surmonter.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point... nommé. Alors en attendant de ne plus mettre la charrue avant les boeufs et encore moins de trop tirer des plans sur la comète, autorisez-vous tout simplement à aimer vrai et à subvenir à vos vrais besoins qui sont ceux que vous nourrissez de vous-même sans devoir passer par la case "autrui" celle qui finalement ne vous apportera que de mauvaises rencontres.
Belle journée à tous et ne croyez pas que plus on joue et plus on perd....bien au contraire, on apprend toujours à mieux se connaître les uns par rapport aux autres. Et c'est ainsi qu'un jour, au détour de notre propre chemin, on rencontre enfin la vérité, celle qui résonne à nos deux oreilles et non pas à notre coeur semi-voilé...
