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De vous à moi...

Photo du rédacteur: Barbara HocquetteBarbara Hocquette

C'est beau d'oser dire et se dire.

C'est comme si on se donnait la main.

Comme si on avait besoin d'aide mais qu'on ne savait plus comment faire pour trouver le soutien dont on a vraiment besoin.

Parfois on aimerait bien se taire et laisser faire. Non pas qu'on n'ait plus envie d'aider son prochain. C'est juste qu'on voit qu'il ne cherche plus aucun soutien et on pense ainsi qu'il fera de lui-même, le pas, qui le ramènera sur le droit chemin.

Mais à quoi serviraient donc les guides, les murs et surtout les panneaux indicateurs si finalement, tout le monde pouvait errer ainsi, jusqu'à ce qu'il trouve enfin une issue favorable à la voie qu'il ne sait même plus qu'il emprunte ?

A rien , je vous le concède.

Alors un jour, au détour d'un vrai chemin, celui qu'on commence à vouloir emprunter un beau matin, on sourit à nouveau à la vie et elle nous le rend bien.

Elle nous donne plein d'envies de renouveau et surtout de belles preuves que tout va enfin aller mieux pour nous. Mais voilà l'épreuve, c'est la clé de la réussite. Et si on ne parvient pas à esquiver gentiment ce qui se met parfois en place, là, comme pour nous dire "attention, si tu retombes encore une fois dans le panneau, tu ne verras plus le bout de ton tunnel jusqu'à ce que quelqu'un d'autre vienne à nouveau réveiller en toi tous ces problèmes de faux jugements que tu as semés à l'intérieur de toi", on perd encore plusieurs centaines de mètres sur notre chemin d'évolution.

Alors on avance tout de même, persuadé qu'on est plus fort que personne! Mais la vie sait ce qui est bon pour nous de digérer ou non. Alors si elle vous dit "stop" ce n'est pas pour que vous continuiez quand même à escalader la montagne par le mauvais versant.

Et pourtant combien de personnes s'obstinent à rentrer dans le vif du sujet de leurs sentiments, celui de leurs propres souffrances. Mais c'est quoi la souffrance, si ce ne sont de vieilles mémoires à nettoyer.

Alors une fois qu'on a compris que ce mur qu'on aimerait escalader ne pourra nous amener que des problèmes par milliers, on aspire à une voie plus sereine et celle-là, c'est souvent à l'intérieur de soi qu'on pense la trouver.

Mais quand on est entouré par des lacs et des falaises et surtout de vieilles mares bien sombres, pensez-vous que vous pourrez aller là où vous le souhaitez?

Non, il va falloir faire peau neuve et tout comme le papillon, accepter de prendre votre envol. C'est bien d'être chenille et de rentrer dans son cocon mais un jour il faut savoir se regarder dans "le miroir aux alouettes" et se rendre compte que la vie c'est ici et maintenant qu'elle se vit et pas dans des années lumière.

Alors ne cherchez plus à faire croire aux autres que parfois il faut être seul pour avancer plus sereinement car l'homme moderne n'a plus aucune capacité à se mettre en position de force. Il est en permanence rabaissé à l'état larvaire car dès qu'il se programme un nouveau départ, on dirait qu'on lui met systématiquement des bâtons dans les roues arrière de son véhicule humain.

Plus on se cherche et parfois moins on se trouve car se confronter aux autres est la seule lumière qui pourra faire de notre ombre, un tableau lumineux, celui de notre avenir radieux.

Beaucoup de gens aimeraient pouvoir "être" avant de devenir alors qu'il faut savoir demander parfois de l'aide pour mieux se rediriger.

Message difficile, aujourd'hui, je l'avoue mais il est temps pour chacun d'entre nous de s'éveiller à la conscience humaine que pour aider son prochain, il faudra tout de même un peu plus que de la compassion et que c'est en allant vers celui qu'on croit parfois pauvre de tout, qu'on se rendra vite compte qu'il nous enrichira bien plus qu'on ne l'avait imaginé en le voyant si bas.

Belle journée à tous et que chacun se tienne par la main : le dos étant parfois tant accablé par les problèmes de toute sorte.


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