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Le déni...


On se dit que ce n'est pas grand chose et que de toutes les façons, ça va passer car ça passe toujours, enfin presque!

Parfois ça se complique un peu, même voire un peu beaucoup! Mais n'est-ce pas ça la vie? Des flux et des reflux et surtout beaucoup de rejets, beaucoup de choses qui nous arrivent et qu'on n'avait pas prévues, qu'on n'avait pas envie de vivre et surtout qu'on aimerait oubliées.

Alors on se dit qu'on va faire comme si cela n'avait jamais vraiment existé, comme si ça pouvait passer, comme ça juste en cessant d'y penser. Ils le disent dans les livres de développement personnel que plus on pense à quelque chose et plus on le nourrit de l'intérieur.

Alors c'est décidé : on va aller le mettre dans une case de notre tête et non seulement on y pensera plus mais en plus on va pouvoir penser à autre chose de bien plus gai.

Et puis un jour, patatras, on ne comprend pas ce qui nous arrive nous voilà tout courbaturé, plein de remords et de regrets, de tristesse et de colère, on est comme pris au piège de certaines émotions qu'on avait juste oubliées de gérer au mieux, en décidant de les refouler.

Ce serait parfait si on savait vivre comme les enfants le font avec simplicité et naturel : ils crient quand ils ont une douleur et surtout ils pleurent pour montrer qu'au fond de leur coeur, cela les remue profondément et pour de vrai!

Mais nous, on n'ose pas le faire car on est grand maintenant et surtout on ne nous a jamais autorisé quand on était enfant à nous le permettre. On nous disait : "tu vas te taire?" ou alors "arrête un peu de pleurer". Parfois c'est par l'humiliation qu'on a été conditionné : "te voilà encore en train de pleurnicher, tu ne sais donc faire que ça de tes journées!"

Alors on a décidé de se taire. Et puis un peu plus tard, on a bien essayé à nouveau de s'exprimer sur tel ou tel sujet mais idem, personne pour nous permettre de nous épancher : trop tard, trop tôt, trop long et puis, pas intéressant de raconter une version XXL ou un peu trop obsolète aux goûts de certains.

Et pourtant, c'est tellement important de ne rien garder en soi, au plus profond de nos cellules même, de tout lâcher et surtout de tout exprimer avec la même force que cela nous a, à l'époque, transpercé de l'intérieur.

Alors si vous aussi, vous avez par moment oublié que vous aviez tout simplement le droit de dire ce que vous ressentiez au creux de votre enfant intérieur, faites-le dès à présent et ne demandez surtout pas la permission à quiconque.

Faites-le avec douceur mais avec la même ferveur que la puissance des souvenirs qui restent au fin fond de vous-même et vous verrez apparaitre au centre de votre être une petite lumière renaissante qui vous permettra d'attirer à vous toujours plus d'énergie et surtout d'amour inconditionnel.

Nous sommes la somme de nos actes passés : à nous aujourd'hui de faire qu'ils soient doux et remplis de très bons sentiments pour nous permettre d'avancer toujours plus sereinement sur notre chemin de vie.


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