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Dernière mise à jour : 30 avr. 2020




Jour 14...Le corps émotionnel...L'espoir


L’espoir est à première vue un sentiment des plus positifs : il repose sur la confiance tout en encourageant à agir tandis que son contraire, le désespoir, renvoie plutôt au pessimisme et à la passivité. On voit mal dans ces conditions ce que l’on pourrait condamner dans l’attitude de celui qui espère. Quelques remarques modérant ce jugement sont toutefois possibles.


La première consiste à attirer notre attention sur l’objet de l’espoir, c’est-à-dire ce qui est espéré. Nous espérons toujours, d’une manière ou d’une autre, ce qui va dans le sens de ce que nous croyons être notre intérêt individuel ou collectif, ou encore l’intérêt d’êtres qui revêtent pour nous de l’importance (ce qui peut aller jusqu’à l’humanité entière, des bêtes, etc.).


Mais cela ne garantit évidemment en rien la légitimité de ce que nous espérons.


Deuxièmement et conjointement, comme tout sentiment, l’espoir se caractérise par l’absence de maîtrise que nous avons sur lui. Nous pouvons certes condamner l’un de nos espoirs qui nous semble, après réflexion, immoral mais pouvons-nous nous empêcher d’éprouver cet espoir ? En ce sens, même si, comme nous l’avons signalé plus haut, l’espoir incite parfois à l’action, nous sommes toujours passifs à l’égard de nos espoirs eux-mêmes, qui s’imposent à nous sans que nous puissions les provoquer, les modifier ou les supprimer.


Enfin, concernant plus précisément le “fonctionnement” de l’espoir, on peut remarquer qu’il repose toujours sur l’ignorance, notamment à l’égard de l’avenir. Ce que nous nommions confiance au début de ce texte prend alors un aspect beaucoup moins enthousiasmant. Car si l’espoir peut se définir comme l’attente incertaine de la réalisation d’un bien à venir (ou de la non-réalisation d’un mal à venir), il s’accompagne inévitablement du sentiment opposé ou plus précisément symétrique, à savoir la crainte, c’est-à-dire l’attente incertaine de la réalisation d’un mal à venir (ou de la non-réalisation d’un bien à venir). Par exemple, je ne peux pas espérer avoir mon bac sans, en même temps, craindre d’être recalé. Cette nécessaire simultanéité doit donc nous amener à considérer que l’espoir n’existe jamais en lui-même, mais toujours sous la forme du couple « espoir-crainte ». En grec ancien, le mot elpis, “l’espoir”, signifiait aussi parfois “la crainte”.

Source : philo.pourtous.free.fr


L'espoir doit donc être accompagné d'un sentiment de foi qui permet à chacun d'entrapercevoir la lumière là où par moment il serait plus simple, s'il se réfère à ce qu'il connait, à ce qu'il croit, à ce qu'on lui dit, de rester dans l'ombre de lui-même.



Situation actuelle :

Connaissez-vous ce sentiment d'espoir?

Avez-vous déjà espéré en vain?

L'espoir est-il à la portée de tous?

Quand et pourquoi, un jour avez-vous perdu espoir?

"L'espoir fait vivre". Êtes-vous d'accord avec cette expression?

L'espoir, l'espérance...Est-ce que cela vous semble réaliste?

Pour vous, quelles sont les conditions particulières pour garder espoir?



Exercices :

- ne généralisez pas : il y aura toujours quelqu'un qui souffrira plus que vous dans la vie. Il y aura toujours une personne pour vous aider.

- faites une lecture différente des événements : on peut choisir de penser que tout est perdu mais on peut décider de penser qu'on peut transformer ce problème en défi à surmonter.

- changez votre état de conscience : une fois que vous avez décidé de voir les choses avec réalisme, il faut changer votre état d'esprit : nommez votre problème(il appartient à quelle sphère?), dans quelles émotions êtes-vous d'habitude quand vous pensez à ce problème? choisissez l'état émotionnel opposé et plongez vous dedans.

Maintenant en repensant à votre problème, dans quel état émotionnel êtes-vous?

Prenez votre responsabilité : ce ne sont pas les autres qui vous ont rendu malheureux.

- revenez vers vous-même et écoutez le silence de votre âme : il faut faire cesser le bavardage incessant de votre égo(asseyez-vous, fermez les yeux, écoutez-vous penser, repérez cet intervalle entre deux pensées : ce moment de silence qui arrive toujours avant que vous n'enchainiez d'une pensée à une autre, petit à petit, en vous concentrant sur votre respiration, laissez grandir cet intervalle de silence, nanoseconde par nanoseconde, appréciez la douceur du silence qui monte en vous, réitérez cet exercices quotidiennement, un petit pas à la fois : profitez de chaque moment de solitude pour apprivoiser le silence de votre âme. (supermarché, station service, cuisine...)

- cherchez des solutions : en n'agissant pas sur l'autre mais sur votre manière d'interagir avec la difficulté.

- passez à l'action : soyez créatif : si vous ne pouvez pas déplacer une montagne, vous pouvez apprendre à la contourner. Il faut éviter d'être dans la réaction mais bien plus passer à l'action.

- demandez de l'aide pour garder espoir : entourez-vous de personnes qui ont une force mentale solide et qui vous aideront par leur accompagnement à faire renaître l'espoir en vous.



Quelques Mantra :

À chaque problème une solution. S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

Je garde espoir en une vie meilleure.

L'espoir fait vivre.

J'espère de toutes mes forces.

Je suis responsable de ma foi en la vie.

L'espérance se nourrit loin de mes croyances.

La lumière est partout et surtout en chacun de nous.

Mes émotions positives contribuent à nourrir ma foi.




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