On aspire tous à une vie meilleure mais ce n'est pas l'autre qui pourra nous offrir ce dont nous avons réellement besoin : c'est nous, en décidant de prendre le bon chemin.
J'ai souvent mis l'autre sur un piedestal : cela devait très certainement me permettre de me donner à moi-même une raison d'exister. Et puis, je me suis rendue compte que l'autre était surtout là pour m'aider à mieux me connaitre et surtout à révéler en moi mon multi-potentiel.
J'ai commencé à prendre conscience que l'autre avait sur moi une influence, bonne ou mauvaise, qu'importe : ce que je ressentais dépendait surtout de ce qui était encore en moi et ce que j'allais bien pouvoir en faire.
De ce fait, j'ai réalisé que d'avoir un binôme pouvait m'aider à me dispenser de certaines tâches. Mais au fur et à mesure de mon développement, j'ai ressenti combien il devenait de plus en plus compliqué de vouloir reprendre à mon compte personnel, certaines activités qui avaient été finalement empruntées par l'autre puis totalement admises comme lui appartenant pleinement.
J'ai compris au moment de la séparation d'avec le père de mes fille qu'il était temps de retrouver en moi mon plein potentiel et de ne plus laisser à l'autre la part belle à ce que finalement j'avais besoin moi aussi d'expérimenter.
Il est donc important de vivre auprès des autres sans pour autant se laisser phagocyter et avoir le sentiment qu'on nous aurait quelque peu volé une partie de nous même.
Il est bon de partager, d'échanger et de vivre en communauté tout en gardant pour soi et au fond de soi la certitude que nous avons toutes les capacités pour vivre dans notre propre monde en paix et en sécurité.
À partir de ce moment là, il est bien plus aisé de pouvoir vivre ensemble et de se donner le droit de faire ou de ne pas faire ce que finalement, nous avons déjà expérimenté .
Nous ne prenons rien à personne mais nous ne le rendons pas non plus responsable de notre propre bonheur.
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